Doobie se présente par l'accroche principled database access for an unprincipled world. C'est tout à fait intraduisible en français - et c'est bien dommage ! Car cette phrase résume tout l'esprit de cette surcouche de JDBC. Grâce à Doobie, JDBC, l'incarnation de Java à la mode '90s, des variables globales mutables qui jouent avec des threads, devient une bibliothèque fonctionnelle de pures structures de données composables, échangeables, testables, raisonnables - et tout ceci avec du SQL. Car là où d'autres comme Slick ont choisi la voie du mapping objets / base de données, non sans rappeler nos bons vieux ORM honnis, Doobie ne fait que rendre vos requêtes SQL de bonnes citoyennes d'applications fonctionnelles. Utilisateur récent de Doobie, je me propose dans cette présentation de vous transmettre un retour d'expérience encore chaud et naïf, avec ses bonnes surprises, ses moins bonnes, et pourquoi pas un mot sur Slick 3.1.